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En 4e Guilhem aime lire ...
25 avril 2014

abécédaire de l'écume des jours - Boris Vian

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Abécédaire sur l’écume des jours

Petit résumé avant l’abécédaire

Dans un univers mêlant quotidien et onirisme, ce roman conte les aventures de Colin, de Chick, d’Alise et de la belle Chloé. Deux histoires d’amour s’entremêlent : Colin est un jeune homme élégant, rentier, qui met fin à son célibat en se mariant avec Chloé, rencontrée à une fête, tandis que son ami Chick, obsessionnel du philosophe Jean-Sol Partre, entretient une relation avec Alise. Tout irait pour le mieux sans la maladie de Chloé, victime d’un « nénuphar » qui lui dévore le poumon et le consumérisme de Chick qui utilise toutes ses ressources dans sa passion pour Jean-Paul Sartre, qui vont détruire les quatre amis. Boris Vian, multiplie les néologismes et les jeux de mots (le pianocktail, le biglemoi, les doublezons, zonzonner…) mais sous la forme de roman d’amour pour éternels adolescents, l’Ecume des Jours est un piège qui étouffe petit à petit le lecteur et les personnages. A l’image de la maladie de Chloé qui s’étend, la légèreté et l’innocence qui ouvrent le roman sont progressivement contaminées par l’angoisse et le drame.

 

L’abécédaire

A: Arrache-cœur: L’arrache-cœur est l’arme utilisée dans l’écume des jours par Alise, à la fin du livre pour tuer Jean-Sol Partre (Voir lettre J) et certains libraires qui vendent ses livres (voir lettre L). Elle fait ce geste pour Chick, son amant, qui ne peut s’empêcher d’acheter les livres et les produits dérivés appartenant à cet auteur, ce qui conduit à sa ruine. Le principe de l’arrache-cœur est, comme son nom l’indique, d’arracher le cœur et ainsi de tuer la victime. L’auteur de l’écume des jours, Boris Vian, a également écrit un autre livre intitulé « L’arrache-cœur » écrit en 1953 où se mêlent la poésie, la fantaisie, l’émotion et l’absurde, exactement comme dans « L’écume des jours ».

 

B: Biglemoi: C’est la danse qui a permis à Colin et Chloé de se rencontrer et de tomber amoureux. Le biglemoi est une danse originale que Nicolas, le cuisinier, explique comme cela, je cite le Chapitre VII, page 56: « Le Principe du biglemoi, dit Nicolas, que Monsieur connaît sans doute, repose sur la production d’interférence par deux sources animées d’un mouvement oscillatoire rigoureusement synchrone. » et il poursuit : « En l’espèce, dit Nicolas, le danseur et la danseuse se tiennent à une distance assez petite l’un de l’autre et mettent leur corps en ondulation suivant le rythme de la musique. ». Mais dans le livre c’est tous ce que nous savons de cette danse.

 

C: Chloé : Dans le livre, « Chloé » est le prénom de la femme de Colin, le héros de l’histoire. Elle porte en elle tous les attraits de la féminité : beauté, légèreté, et une certaine naïveté aussi. Elle n’est pas très intelligente mais aime la vie.

Juste après son mariage avec Colin, elle va contracter une maladie grave représentée par un nénuphar (voir lettre N) qui se développe dans sa poitrine. Son prénom est tiré du titre d’une chanson de Duke Ellington (voir lettre D) sur laquelle les protagonistes de l’histoire dansent le Biglemoi (voir lettre B) lors des soirées. Ce morceau devient le préféré de Colin après sa rencontre avec Chloé car ils sont tombés amoureux en dansant sur cette chanson, choisie spécialement par Nicolas, le cuisinier de Colin.

 

D: Duke Ellington : Duke Ellington est un grand musicien de jazz, il est l’auteur du morceau « Chloé» (voir lettre C) qui sert de support à la danse du Biglemoi. Boris Vian a été inspiré par Duke Ellington, en utilisant sa musique et en donnant le prénom Chloé d’un de ses morceaux à son personnage féminin principal, mêlant ainsi l’univers de l’amour à celui du jazz.

Edward Kennedy (surnommé Duke Ellington) est un pianiste, compositeur et chef d'orchestre de jazz américain, né le 29 avril 1899 à Washington D.C. et mort le 24 mai 1974 à New York.

The Duke, dont Vian est un fan absolu et qu’il côtoya à la fin des années 40, est cité plusieurs fois dans le roman : "Je conseille à Monsieur un tempo d'atmosphère, dans le style de Chloé, arrangé par Duke Ellington, ou du Concerto pour Johnny Hodges..." dit Nicolas.

 

E: Eau: L’Eau est un élément omniprésent dans ce livre. Chloé à cause du nénuphar qu’elle porte dans son poumon est autorisée à seulement quelques gouttes d’eau par jour pour éviter que le nénuphar ne grossisse.

L’écriture du livre semble légère donnant l’impression que les actions se déroulent sous l’eau.

Le mot "écume" dans le titre de ce roman symbolise la mousse et l'humidité. Dans la dernière moitié du livre, il y a beaucoup de références au marécage. L'appartement de Colin semble se transformer en marécage (les pas de Colin font des bruits mouillés et pâteux).On retrouve l'ambiance humide des bayous de la Louisiane, berceau du jazz qu'aime Boris Vian.

 

F: Fleur : Les fleurs sont très présentes dans ce roman, c’est l’antidote supposé de la maladie de Chloé. Le fait d’entourer l’espace dans lequel se situe Chloé de plantes et de fleurs affaiblit petit à petit son nénuphar (voir lettre N) car les fleurs intimident le nénuphar. Ce qui permettra de l’extraire plus aisément du poumon de Chloé lorsque le nénuphar sera faible. Pour l’affaiblir, elle doit aussi éviter de boire beaucoup d’eau (voir lettre E). Colin va multiplier les achats de fleurs de toutes sortes dans l’espoir de sauver Chloé.

 

G: Guérison : Pour tenter de guérir Chloé, Colin lui achète des fleurs et l'envoie à la montagne pour affaiblir le nénuphar, mais toutes ses dépenses vont le ruiner. Alors qu’il n’a jamais travaillé de sa vie, il doit se résigner à chercher du travail (voir lettre T). Quand Chloé revient de son séjour à la montagne, le nénuphar n'est plus là, mais elle n'a plus qu'un seul poumon qui fonctionne. Elle va malheureusement retomber malade, et Colin va de nouveau être contraint de racheter des fleurs par milliers. Chloé n’atteindra jamais la guérison et va mourir de cette rechute.

 

H: Heureux : Durant toute la première partie du roman, avant que Chloé (voir lettre C) ne tombe malade, Colin et Chloé était heureux, tout comme leurs amis Chick et Alise. Ce bonheur et cette légèreté vont se briser insidieusement lorsque le nénuphar va pénétrer dans un des poumons de Chloé. Alise et Chick, en même temps que le nénuphar croit vont se déchirer petit à petit. Alise ne supportant plus l’addiction de Chick pour Jean-Sol Partre (voir lettre J) elle va devenir excédée et dans un élan de folie va tuer Jean-Sol Partre  avec un arrache-Cœur.

Toute la deuxième partie du roman devient très noire, le bonheur perdu ne reviendra pas et le drame va frapper tous les personnages.

 

I: Isis : Isis est la seule à posséder une famille un père et une mère (absents mais mentionnés) un appartement immense en centre-ville, une fortune importante. Elle est issue de la haute bourgeoisie et tombe amoureuse de Nicolas pour son côté vulgaire et populaire. Elle est une entremetteuse qui a arrangé la rencontre de Colin et Chloé pour débarrasser Chick de l'intérêt de Colin pour Alise. Son rôle est mineur mais elle imprime une présence sensible en arrière-plan, elle est pleine de vie, optimiste et conserve un intérêt sincère pour le malheur de Colin jusqu'à la fin du roman.

 

J: Jean Sol Partre: Jean-Sol Partre est un écrivain philosophe que Chick apprécie particulièrement. Il achète souvent ses livres. Il va même jusqu’à se ruiner de sa passion pour cet écrivain. C’est pour cette raison qu’à la fin du livre, Alise l’assassine par amour pour Chick pour lui faire cesser cette addiction. Partre est un prédicateur obscur et cérémonieux qui attire les foules. Vous aurez surement compris que Jean-Sol Partre est en fait un hommage à un écrivain qui s’appelait Jean-Paul Sartre (il a inversé le P et le S) et qui était un grand ami de Boris Vian.

 

K: Khon : Comme dans l’écume des jours, Boris Vian a un certain talent pour inventer de nouveaux mots (néologismes), comme pianocktail, doublezon… Khon est encore une invention de maître Vian.

Dans tous ses livres et toutes ses oeuvres en général, chansons, pièces de théâtre, etc, Vian fustige le "Khon".

Le premier usage du mot « Khon » sous la plume de Boris Vian remonte au 3 novembre 1947, dans une réponse à un correspondant au journal Combat « sincèrement, j’ai pas l’habitude de faire des khompliments aux gens que je tiens pour des khons effectifs ».

Il semble que cette orthographe ludique ait d’abord été motivée par une accentuation tonique du mot, comme le suggère la déformation identique à l’initiale du mot « compliments ». Ce qui fait sourire, c’est en fait qu’il ait utilisé cette orthographe de son propre cru pendant une dizaine d’années avant de découvrir que le terme désignait une sorte d’orgue à bouche fait de bambou en usage au Laos et dans le nord-est de la Thaïlande.

KHON: Instrument en usage au Laos. Il figure une espèce d'orgue ayant des tuyaux en bambou. Eh ben, ça fait pas mal d'années que je traite des gens d'orgues du Laos sans m'en être jamais douté. Il y a même parfois nomination d'un "Khon" suprême, généralement un journaliste sans scrupule qui écrit des khonneries.

 

L: Livre: Chick est un grand collectionneur et n'a qu'une obsession : Jean-Sol Partre. C'est un auteur très à la mode dans l'histoire de Boris Vian, dont Chick aime posséder tous les livres. Mais son salaire d'ingénieur et l'argent qu'il prend à son oncle ne lui suffisent pas pour enrichir sa collection encore et encore : "Au beau milieu de l'étalage, un exemplaire du Remugle de Partre, relié de maroquin violet (...) - Colin ! appela-t-il, prête-moi un peu d'argent".

Sa monomanie pour Partre est d'une totale superficialité, il ne comprend pas un traitre mot des livres du philosophe.

 

M: Mariage: Le mariage de Colin et Chloé se fait d’une façon peu conventionnelle : deux couples viennent à l’extérieur de l’église où se trouvent deux karts. Ils doivent faire la course et le premier kart qui entre dans l’église gagne le droit de se marier. Ensuite la cérémonie se passe normalement à quelques détails burlesques près. (cf mot religion).

A la fin de la cérémonie, ils sortent de l’église et partent dans une grande voiture blanche en voyage de noce.

 

N: Nénuphar: Le nénuphar est le centre de l’histoire dans l’écume des jours. C’est la maladie de Chloé qui va semer la zizanie dans le groupe d’amis. Ce nénuphar vit dans le poumon de Chloé et pour le combattre, elle doit arrêter de le nourrir et donc boire le moins possible et « l’effrayer » en l’entourant de fleurs et de plantes pour l’affaiblir et ainsi pouvoir l’extraire. C’est aussi pour cette raison qu’à un moment, Colin envoie Chloé à la montagne, au froid pour affaiblir le nénuphar. Ce nénuphar est une sorte de métaphore du cancer.

 

O: Onirique : L'univers de « L'Ecume des jours », est étrange, absurde et onirique, exactement comme dans un rêve. Cette ambiance rend le livre gai et original dans sa première partie puis il évolue peu à peu dans l’angoisse et l’obscurité dans sa seconde partie, plus proche du cauchemar que du rêve. L'œuvre se passe dans un ''pays imaginaire''. C’est surement pour cette raison que nous n’avons aucun indice sur l’époque dans laquelle l’histoire se passe.

 

P: Pianocktail: Colin reçoit à déjeuner son ami Chick. Il lui offre un apéritif grâce à un appareil qu'il a inventé, le " pianocktail ", et qui fait des cocktails à partir de mélodies jouées au piano. Cela signifie que « à chaque note, dit Colin, je fais correspondre à un alcool, une liqueur ou un aromate. La pédale forte correspond à l’œuf battu et la pédale faible à la glace. » (chap.I, page 32). Je trouve ça original et bien pensé.

 

Q : Quotidien : Ce livre traite du quotidien de tous les protagonistes de l’histoire. Ils aiment tous leur petit train-train quotidien et ils ont des problèmes pour changer leur manière de vivre face à l’adversité.

Colin qui est rentier et n’a jamais travaillé de sa vie a du mal à s’adapter au monde du travail, des usines et des rapports hiérarchiques associés quand il est ruiné et contraint de trouver un emploi afin de payer les soins et les fleurs pour Chloé.

Chick est une personne très superficielle, qui ne s'attache qu'à une seule chose: Jean-Sol Partre. Il profite de l’hospitalité et de l’argent de Colin pour assouvir sa passion tant que tout va bien mais en revanche il est incapable de changer son comportement addictif, de consacrer du temps et d’apporter son soutien à Colin durant la maladie de Chloé.

 

R: Religion : Dans ce roman Boris Vian n’a pas épargné la religion. Le thème est abordé au travers de deux cérémonies : le mariage et l’enterrement.

Le mariage est ostentatoire et tourné en dérision. L'église est grande, tout est immense et bien organisé mais il ressemble à une foire : " La parade avant la noce ", " les quatorze Enfants de Foi exécutaient un ballet ", " Le Religieux tenait la grosse caisse, le Bedon jouait du fifre et le Chuiche scandait le rythme avec des maracas ".

Cette cérémonie importante, perd toute sa solennité : aucun des personnages de ne semble sérieux, les objets et les chants sont inadaptés.

L'auteur dénonce la richesse de l'Eglise, qui normalement ne doit pas s'intéresser à l'argent : " Le chuiche et le bedon, cabriolant dans leurs beaux habits..." " Le chevêche s'assit dans un grand fauteuil de velours. Le bruit des chaises et des tables était très harmonieux" Encore une fois, l'évêque est sur un grand fauteuil de velours et les fidèles sur de vieilles chaises grinçantes. Le nom parodié de " Bedon " évoque les rondeurs des hommes d'Eglise, qui mangent plus qu'ils ne devraient...

Pour l'enterrement, les conditions sont totalement opposées. Colin est ruiné et doit donc avoir un enterrement de pauvre. Il n'a aucune marque de respect des religieux : Chloé est transportée dans une boîte par deux hommes qui chantent joyeusement, les religieux ne font qu'une rapide apparition. Ils n'ont pas pris la peine de s'habiller correctement. Ils font ce qu'ils ont à faire, et disparaissent sans adresser la parole aux autres. Cela montre que, selon le prix de la cérémonie, ils mettent plus ou moins de sérieux dans leur...mascarade.

 

S: Souris : « La souris grise à moustaches noires » habite chez Colin. Au fur et à mesure que la maison rétrécit et devient de plus en plus obscure (elle s'assombrit et rétrécit en fonction de la fortune de Colin), elle essaiera de la rendre aussi lumineuse qu'au début de l'histoire. Mais elle n'y parviendra pas.et finit par ''se suicider'' dans la gueule d'un chat. Elle est une amie proche de Colin et de Chloé, leur malheur est très partagé.

 

T: Travail : Lorsque Chloé tombe malade, Colin se ruine littéralement pour lui acheter des fleurs (voir lettre F), il n’a donc plus beaucoup d’argent et commence à travailler alors qu’il n’a jamais travaillé de sa vie. Il a d’abord un travail qui consiste à se coucher nu pour utiliser la chaleur du corps : « pour que les canons de fusil poussent régulièrement et sans distorsion, il faut de la chaleur humaine ». Il se fait renvoyer car il n’arrive pas à faire de bonnes armes. Il trouve donc un travail encore plus ignoble : il va chez les gens pour leurs annoncer des catastrophes qui vont avoir lieux un jour plus tard et il se trouve qu’un jour, il voit son nom dans la liste….

 

U: Usine : Chick se rend à l'usine dans laquelle il travaille, un lieu inhumain. Chaque personne employée est ramenée au rang d'une machine.Brusquement quatre machines se détraquent et tuent quatre ouvriers. Chick qui tente de sauver la situation, est malheureusement renvoyé. Il achète avec son dernier salaire des enregistrements de Partre au lieu d’essayer de retrouver du travail.

 

V : Vian : Boris Vian (l’auteur) est né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avrayet, il est mort le 23 juin 1959 à Paris, c’est un écrivain français, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz.

Dans ce livre Boris Vian parle de l'amour, de la musique, de la maladie et de la mort.

La musique jazz est une passion de Boris Vian qui ressort particulièrement dans ce roman. Qu’il s’agisse de comparaisons de femmes avec des morceaux célèbres, ou de multiples références à des artistes du genre, cette musique imprègne l’ouvrage avec force, lui donnant ainsi une résonnance musicale toute particulière. Même les néologismes mis au point par Vian viennent rendre hommage au jazz, en multipliant les « z » par exemple : doublezons (la monnaie), zonzonner…

 

W : Wagon : Dans l’adaptation cinématographique de l’écume des jours par Michel Gondry, la maison de Colin et Chloé est un Wagon de train. Leur maison rétrécit progressivement et devient chaque jour plus triste et obscure en fonction de la richesse de Colin (plus il est riche, et plus sa maison est belle), malgré les efforts de leur petite souris grise à moustaches noires pour nettoyer les carreaux et laisser passer les rayons de soleil.

 

X : Xérostomie : La xérostomie est un état du corps humain, caractérisé par une sécheresse de la cavité buccale. Ce dernier ne produit pas assez de salive pour hydrater normalement la cavité buccale. C’est le cas de Chloé qui s’empêche de boire pour lutter contre le développement et la progression de sa maladie qui prend la forme d’un nénuphar. Malgré le respect de tous les traitements et de l’inconfort qu’ils impliquent (fatigue, xérostomie…) elle ne parviendra pas à atteindre la rémission.

 

Y : Ypérite : A la fin du roman, Alise met le feu à toutes les librairies vendant les livres de Jean-Sol Partre. Nicolas passant aux abords de l’avant-dernière librairie y entra et vit une situation de chaos avec des grandes flammes et des livres noircis qui se consumaient dégageant une épaisse fumée noire asphyxiante, rappelant l’Ypérite qui est un gaz de combat utilisé par les militaires pour asphyxier les adversaires.

Nicolas resta à terre car il ne pouvait à peine respirer et aperçut la chevelure d’Alise gisant au milieu de ce fracas.

 

Z : Zonzonner : zonzonner est une onomatopée utilisée pour signifier le bruit des insectes. Boris Vian était passionné de jazz, aussi le jazz est omniprésent tout le long du roman. Il y a de nombreuses références aux musiciens et compositions de jazz. Il swingue jusque dans les mots où l'auteur s'amuse  à rajouter plusieurs « Z » de jazz (ex. : Doublezons (la monnaie), zonzonner…).

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